Bulletin n° 31/32

mercredi 10 décembre 1997

ÉDITORIAL

"Le Docteur et Madame André Morel vous expriment leurs sincères remerciements pour la soirée Georges Perec à l’Arsenal et se permettent de vous féliciter pour sa parfaite réussite."

Voilà qui fait chaud au cœur, d’autant que le petit carton n’émane pas d’un pérecophile répertorié dans notre fichier, mais d’amateurs de l’œuvre perecquienne qui, grâce aux efforts des équipes de l’Arsenal et de l’Association réunies ont passé une agréable soirée placée sous le signe de Georges Perec.

Cette soirée fut la dernière d’une série de cinq "soirées littéraires", et peut-être aura-t-elle été le point de départ de nouvelles séries de soirées, où la bibliothèque sera à l’honneur autant que les auteurs dont l’esprit la hante et dont les livres la peuplent. Tout en étant les derniers venus, Georges Perec et l’Association qui porte son nom ne peuvent que s’en réjouir.

Pendant ce temps, l’actualité éditoriale et critique n’est pas en reste, comme en témoignent un fois de plus les rubriques bien étoffées du présent bulletin, double pour des raisons indépendantes de notre volonté. La recherche universitaire quant à elle se poursuivra dans le cadre de colloques nationaux (Grenoble en janvier 1998) et internationaux (Copenhague en avril-mai 1998) - voir les annonces plus loin. Enfin, comme nous vous l’annoncions dans l’édito du dernier bulletin, les élèves des classes préparatoires scientifiques se compteront, pendant deux ans, par milliers à lire W ou le souvenir d’enfance. Les éditeurs ont bien compris qu’il y a un marché juteux et proposent nombre d’ouvrages critiques (voir la rubrique "Publications, articles, études" ci-après), dûs à quelques perecquiens notoires, mais pour la plus grande partie à des auteurs inconnus de nous, donc autant d’adhérents potentiels à l’Association Georges Perec.

Hans Hartje